Dès les premières semaines suivants les élections un certain nombre de décisions de la nouvelle municipalité conduite par P. PECOUL ont amené les élus du groupe socialiste et leurs colistiers du Front de Gauche et d’Europe Ecologie, à s’opposer à des décisions prises à la va-vite, sans qu’en aient été mesurées les conséquences, pourtant lourdes, pour l’avenir de Riom et de ses habitants.

Afin de se faire élire à la Présidence de Riom-Communauté, Pierre PECOUL n’a pas hésité à mettre un terme à 6 ans d’études et de concertation qui avaient abouti au lancement d’un projet de médiathèque intercommunale sur le site de l’ancienne Caserne Vercingétorix. En voici les conséquences les plus immédiates :

Coût pour Riom-Co : près de 600.000 € entre les frais déjà engagés et les dédits. Coût auquel il faudra peut-être ajouter la perte des 2.8 Millions d’euros de subventions accordées par l’Etat, la Région et le Département.

Coût pour la ville de Riom qui récupère automatiquement la propriété du bâtiment et devra en urgence refaire la toiture, entre 1.2 M et 1.5 M d’€.

Arrêt d’un projet qui devait achever la restructuration urbaine du quartier de la gare en un pôle culturel englobant la salle Dumoulin et l’école de musique.

Tout ceci voté sans la moindre étude préalable, sans projet alternatif et sérieux de médiathèque, sans la moindre idée concrète de l’avenir de la caserne. Le Maire ne faisant qu’annoncer « des contacts ». Avec qui ? Pour quoi faire ?

Second préalable à l’élection de M. PECOUL : écarter les communes trop obstinément de gauche, de l’exécutif communautaire. Bien plus, pressé par le représentant de Ménétrol de justifier l’éviction de sa commune des Vice-présidences de Riom-Communauté, M. PECOUL a eu le cynisme d’attribuer la réclamation à un appétit d’indemnité. S’est-il seulement rendu compte de ce que cette insinuation indigne avait d’insultant pour ses propres partisans, évidemment mieux traités ?

Une politisation de l’intercommunalité qui tranche avec les discours de campagne !

Dans le registre des promesses non tenues, l’entrée en matière de Pierre PECOUL est pour le moins, fulgurante : alors que dans ses tracts de campagne il annonçait : « Stop ! Au cumul des mandats ! », celui-ci, à peine élu à la Mairie faisait exactement l’inverse en prenant la Présidence de Riom-communauté. Le cumul des mandats exécutifs semble même devenu une règle :

en plus du Maire, la 1^ière adjointe cumule une vice-présidence à Riom-co,

le 2^ième adjoint assure la présidence du syndicat d’adduction d’eau potable,

le second vice-président riomois à Riom-co est également vice-président du SBA. La 5^ième adjointe cumule avec la vice-présidence de l’Etablissement Public Foncier.

Jamais depuis 20 ans autant de pouvoirs n’avaient été concentrés entre les mains de quelques-uns !

On pourrait également parler de la multiplication des conseillers municipaux délégués qui passent de 3 à 6 et des vice-présidents à Riom-communauté qui, eux, sont portés de 7 à 9. Tous indemnisés évidemment. Et aussi dénoncer les tentatives de faire de la gestion municipale une affaire familiale notamment en essayant de nommer à la commission communale des impôts directs, ici son conjoint, là son fils ou encore son père ! Etonnant pour une instance pluraliste et indépendante. Ou encore en excluant les élus d’opposition de la réflexion sur l’évolution des conseils de quartiers ou en divisant par deux l’expression des groupes d’opposition dans la publication du « Riom Mag’ ».